LETTERS TO JULIET
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 « But you've got the love I need to see me through » ♛ Salvadòr & Giulia

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Giulia-Vitally Armanelli

Giulia-Vitally Armanelli
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MessageSujet: « But you've got the love I need to see me through » ♛ Salvadòr & Giulia   « But you've got the love I need to see me through » ♛ Salvadòr & Giulia EmptyLun 19 Déc - 22:56

Réveil brutal dans les bras d'un autre qui n'est pas toi. Un simple regard sur le visage proche du mien suffit à me donne la nausée alors que je me lève d'un bond pour ramasser ma robe qui git sur le sol signe d'une soirée au goût pâteux dans ma bouche de l'alcool. Le genre de soirée qu'on commence dans un bar banal et où les verres s'enchainent tout ça en compagnie d'un charmant jeune homme le plus souvent en compagnie de sa troupe de copain chargé de testostérone qui se font un plaisir d'avoir auprès d'eux de charmantes créatures alcoolisées. Manque de chance pour moi il semblerait que ma cible est changée après 10 verres de vodka et je me retrouve au lit avec le binoclard de service que je viens surement de dépuceler et cela sans même en garder un souvenir. Je soupire avant d'attraper mon sac pour fuir loin de cette chambre qui pue le renfermé et où l'homme qui git suffit à faire baisser en flèche ma libido. Je ne sais pas l'heure qu'il est, pire je ne sais même pas où je suis alors que je sens encore l'alcool palpiter dans mes veines. Une fois de plus tout est de ta faute … Toi, le seul et unique homme qui puisse me hanter tout en me forçant à te haïr alors que je ne souhaite qu'une chose, expier dans tes bras. Chaque homme que j'embrasse ne sont qu'un pale reflet de ta personne alors que l'oubli devient impossible sous ton regard azur. Je te déteste tant de me réduire à ce point … Tu ne veux pas être aimé, s'en est de même pour moi pourtant en ta présence je deviens une autre plus agressive à croire que j'en ai besoin pour me défendre de toi. Toi qui hante mes nuits, mes songes, mon ombre … Toi que j'attends sans cesse en ouvrant les yeux alors que tu ne vois en moi qu'une gamine puérile qui passe son temps à se plaindre. Tu crois vraiment que je ne vois pas l'indifférence dans ton regard lorsqu'il se pose sur moi. Je ne suis pas faite pour l'amour et même si tu reste l'ultime menace pour faire sombrer mes convictions, chose que j'attends au fond, je sais très bien que tu ne le feras jamais. Éprise d'un homme pour qui je ne suis rien, je suis condamnée à ne jamais aimé pire à vivre seule avec mes quarante chats. Je ne suis là que pour n'être qu'un souvenir dans la vie des hommes qui croisent mon chemin et pour qui mon prénom est un enchainement de lettres sans aucune importance. Cette situation me suffit amplement alors que je tente en vain d'oublier la solitude qui m'étouffe de jour en jour. Dehors les rues sont bondées sans pour autant que cela vienne à me surprendre une fois de plus. Les flashs crépitent à droite et à gauche tout en me rendant folle face au mal de tête qui est mien depuis mon fabuleux réveil. Je trouve sans peine mon chemin pour être née dans cette ville que je connais comme ma poche à savoir si cela reste une chance ou non. Les Armanelli naissent et meurent à Vérone … Pathétique n'est ce pas !

Il ne faut que quelques minutes pour voir notre immeuble se dessiner devant moi alors que sans même m'en rendre compte, j'espère que tu sois là haut à m'attendre. Mon cœur s'emballe rien qu'en t'imaginant maugréer dans le canapé face à l'alcool qui sort encore par mes pores. Je vois déjà la morale sortir de ta bouche et j'en suis ravie pour être franche tant qu'elle sorte de ta bouche si tentante. Mettre la clés dans la serrure est surement la tâche la plus ardue de ma matinée alors que derrière la porte je sens ta présence, comme si ça pouvait aider mon état. La porte grince légèrement pour me laisser entrer comme si de rien n'était. Tout sourire, je titube vers le canapé avant que je vienne percuter la table basse dans ma course maladroite. Trop loin du canapé, trop saoule pour me rattraper où tout simplement garder l'équilibre, je bascule en arrière tout en sentant une douleur dans mon postérieur pourtant si beau naguère. Un mince filet de sang le long de mon genoux suffit à me prouver qu'il me reste encore 3 gramme d'alcool dans le sang. Je me déteste pire je me dégoute chaque jour un peu plus alors que je reste telle une loque sur le sol tout en laissant marcher mon cerveau au ralenti. Promis ma prochaine soirée sera sobre ….
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G. Salvadòr-Ezio Lorenz

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MessageSujet: Re: « But you've got the love I need to see me through » ♛ Salvadòr & Giulia   « But you've got the love I need to see me through » ♛ Salvadòr & Giulia EmptyMar 20 Déc - 21:52

Elle n'était pas rentrée hier soir. Je n'en ai aucune idée pourquoi, mais je suis resté éveillé à l'attendre, j'ai beau posé ma tête contre l'oreiller à me crever les yeux pour pouvoir dormir, mais rien ne vint sur le coup, que peut-être son image brusque qui me reprocha de m'être endormit si tôt alors que j'aurais pu l'attendre je me leva sans vraiment avoir de remords sur ce fait, j'avais sommeil, mais je pouvais rester debout pendant longtemps, j'ai regardé plusieurs films qu'elle gardait de côté, mais rien ne m'aida réellement pour me débarrasser de cette envie meurtrière de la voir franchir ce seuil. Minuit sonna aussitôt, et elle n'était pas encore rentrée, je compris alors d'un coup qu'elle ne viendrait pas, j'aurais pu l'appeler mais quelque chose me retint juste au moment où je composais son numéro. Peut-être est-ce parce que je l'imaginais dans ce lit avec cet inconnu drôlement chanceux, peut-être est-ce juste parce que je n'ai pas envie d'entendre sa voix mixée à la sienne ? Dans tout les cas tout le semblait une bonne raison pour ne pas l'appeler, alors je ne le fis simplement pas je préférais regarder le reste de N'oublie Jamais sans vraiment le regarder pensant trop fort à elle, à vrai dire je ne peux nier que je m'inquiétais en même temps, oui j'étais inquiet, car on ne sait jamais ce qui pourrait lui arriver étant une si belle jeune fille de cet âge. Bien que ce sentiment m'embarrassa et je fus humilié de moi-même de pouvoir penser ainsi, en même temps c'est peut-être parce que la seule relation que j'ai entretenu dans ma vie était avec une seule fille que je proposa en mariage juste après l'avoir connu pendant si peu, or je suis soulagé de ne pas l'avoir fait, à vingt-huit ans on est pas si vieux et on a tout le temps devant nous de choisir un partenaire pour le reste de nos jours, cependant ce n'est pas avec mon ex-copine que j'aurais aimé me marier en ce moment, surtout après avoir appris qu'elle avait couché avec mon frère. Cette pensée me mit dans une humeur piteuse, et je passa le reste de la soirée à y penser comme un petit détraqué que je finis par m'endormir sur le canapé.

4h du matin. appel brusque qui me fit sursauter, c'était l'infirmière réceptionniste de l'hôpital où je travaille: Docteur Lorenz, j'appelle pour vous rappeler votre rendez-vous avec .. Annulez. Lançais-je sur le coup, d'un ton assez flemmard et à peine avait-elle haussé le ton pour me répondre que je lui raccrocha sur le coup au nez, je n'avais pas envie d'y aller aujourd'hui, voir un autre enfant mourir sur ma table une fois encore, je n'ai pas envie non plus de pouvoir m'excuser devant ses parents comme quoi j'ai fais tout ce que j'ai pu. Enfin pour tout vous dire je n'ai eus que deux victimes jusqu'à présents, des fois je me considère comme un tueur en série, et ça me torture au plus profondeurs, je sens mes entrailles se serrer et les dents grincer lorsque mes ongles auront bientôt percé la paume de ma main. Insomnie depuis ce malheureux appel, pensant à elle pour le reste de ma matinée, quelques heures plus tard je pris mon portable, décidé, je m'inquiétais peut-être abusivement mais n'empêche que cette inquiétude m'empêchait de faire quoi que ce soit d'autre de ma journée, je faisais les cent pas dans l'appartement tout en regardant mon portable elle finira par appeler, elle finira par appeler. Mais elle ne le fit pas, ce qui me vexa légèrement, alors je décidais de le faire à la place, je cliqua le bouton vert et mis le portable sur mon oreille, mais un bruit brusque dans l'autre pièce m'obligea à abandonner ce que je faisais pour enfin me diriger à la source de ce bruit intriguant.

Et là voilà, elle est là devant moi avec son air de Déesse et ses cheveux dans tous les sens éclatants sous la lumière du soleil qui se faufilait à travers les rideaux, son visage paradisiaque aux cils tellement longs tellement attirants et intrigants mariés à la perfection avec ses lèvres à la couleur framboise dont la senteur ne quitte jamais mon esprit, un visage pourtant qui ne m'aperçus guère resta concentré sur je ne sais quoi, mes mots prirent fin, tous ce que je comptais à lui dire s'évapora aussitôt à sa vue, et du coup en ce moment je lui pardonnes de m'avoir fait autant peur toute la nuit, je la pardonnes de m'avoir empêché de dormir où d'aller au travail, tant qu'elle est là à éclaircir mes journées et à les rendre aussi fabuleuses que jamais elles ne l'étaient auparavant. Tout ira bien. Tout est bien.

Je baissais le regard pour enfin apercevoir ce qui la rendait autant occupée qu'elle n'en a l'air, et j'aperçus aussitôt un filet de sang se faufilant tout au long de sa jambe doucement tel un serpent en quête de proie. Je fronçais les sourcils, et sur le coup sans vraiment y penser, je suis allé prendre tout ce que je trouvais chez nous de pansements et j'attrapai une bouteille de scotch que j'ai préfèrais ne pas boire hier soir et me dirigea vers elle. Tu étais où ? Je t'avais bien attendu toute la nuit, tu n'es pas venue, pourquoi ? Dis-je d'un coup l'empêchant de toucher sa plaie et en versant de l'alcool sur sa jambe, ayant l'air en colère même si au fond je ne le suis pas vraiment.
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Giulia-Vitally Armanelli

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MessageSujet: Re: « But you've got the love I need to see me through » ♛ Salvadòr & Giulia   « But you've got the love I need to see me through » ♛ Salvadòr & Giulia EmptyMer 21 Déc - 19:06

Me noyer dans l'alcool n'a jamais été la meilleure solution pourtant c'est toujours celle que je choisis et cela même malgré la gueule de bois qui m'attends le matin. J'ai essayer de te fuir pour te revenir encore plus entichée de toi. Derrière mes sarcasmes se trouve une femme que tu aimerais j'en suis certaine mais j'ai le devoir de me préserver de toi. Je suis surement la plus belle idiote en ce monde quand je vois l'homme formidable que tu es. Je comprend tant toutes ses femmes qui te tournent autours et qui ont la chance d'attirer ton regard. Je les jalouse tant de leur beauté qui laisse du désir briller dans ton regard. Assisse sur le sol de notre salon, mon regard se perd sur la contemplation de notre plafond et sur la légère fissure similaire qui à celle dans mon âme depuis notre rencontre. Oui j'aurais faire demi-tour ce jour là alors que ton sourire m'avait déjà charmé. La douleur qui glisse telle une caresse sur mon genoux n'est rien à celle qui irradie mon cœur. Je me trémousse doucement alors que ma robe semble tout à court trop petite pour moi. Ce tissu que j'ai tant aimé porté la soirée dernière alors qui longeait mes formes avec une morsure de soie est à présent rêche. Pire le retour à la réalité est brutale alors qu'un courant d'air froid lèche ma peau. « Tu étais où ? Je t'avais bien attendu toute la nuit, tu n'es pas venue, pourquoi ? »Mon regard se lève aussitôt vers toi alors ma bouche se ferme de peur que tu vienne sentir mon haleine alcoolisé que tu déteste tant. Ce n'est qu'un vulgaire rêve venu me hanter alors que tes mains glissent sur mes jambes pour m'empêcher de jouer avec le fabuleux et hypnotique liquide rouge qui longe mon genoux. Je te dévisage comme une autiste pourrait le faire alors que tu es tant attentionné avec moi. Pourquoi ? Je sursaute en sentant l'alcool picoter ma peau alors qu'un gémissement m'échappe. « Aie !! Doucement. » Une grimace se dessine sur mon visage alors que mon regard dédaigneux se pose sur toi. Je te déteste tant de me forcer à t'aimer alors que ton regard azur croise le mien. Je fond doucement sous tes prunelles alors que je feins d'ignorer ta colère. Je pue l'alcool, je pue le tabac froid, j'ai tellement honte de me tenir droite devant toi. Pas meilleure tue l'amour que moi tu meurs. Je n'aurais jamais du rentrer dans mon état si j'avais un minimum d'estime de toi. La nausée me prend alors qu'une légère teinte de rouge colore mes joues. Mon regard devient alors plus doux tel ce du chat botté alors que je te scrute avec un sourire niais. « Faut pas s'inquiéter pour si peu papa ! » Encore une remarque cinglante alors qu'au fond ton attention me touche. Tu m'as attendu … A cette idée mon cœur s'emballe dans ma poitrine. Est ce que tu m'aimes ? Est ce que tu entends mon âme qui chante pour toi.

« Et de deux ça ne te regarde pas ! » N'écoute pas les mots qui sortent de ma bouche alors que mon regard glisse sur ton visage aux traits si parfaits. Je m'attarde sur tes lèvres qui se plissent légèrement signe de ton agacement mais qui restent tellement tentantes. Je bois chacune de tes paroles comme si elles étaient les dernières. Un hoquet agite ma poitrine alors que je sens la nausée s'intensifier tout en rendant encore mon mal de tête insupportable. J'ai chaud tout à côté, je suffoque tout en laissant ma tête se poser sur le canapé alors que le carrelage glacé ne me fait aucun effet contre ma paume de main. Je me meurs doucement sous tes prunelles alors que Morphée m'ouvre ses bras tout en essayant de me remémorer combien verres ais-je engloutis dans la soirée et dans la nuit. Je soupire bruyamment alors que pour la première fois j'aimerais que tu sois loin pour ne pas me voir dans l'état misérable que je suis. Oublie tout comme je vais être capable de le faire, je t'en supplie promet le moi.
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MessageSujet: Re: « But you've got the love I need to see me through » ♛ Salvadòr & Giulia   « But you've got the love I need to see me through » ♛ Salvadòr & Giulia EmptySam 24 Déc - 17:40

J'attendais qu'elle arrivait et je commençais à devenir fatigué, accompagné de ma pauvre tasse de café qui a probablement refroidit quand je me suis laissé plonger dans mes pensées qui semblèrent infinis quand je pensais à elle. Comment le destin a bien pu préparer les choses pour faire de nous de colocataires, que deviendrons-nous bientôt Giulia ? Deviendrons-nous amants, que tu puisses te jeter dans mes bras, que je puisses sentir ton parfum que tu ne changes jamais, sentir la douceur de tes cheveux et en mettre une mèche derrière tes oreilles, regarder tes cils s'épuiser de sommeil et ne jamais pouvoir m'endormir si tu ne t'en dors pas avant moi. Ou est-ce que notre relation ne pourra pas continuer jusqu'aux sommets et qu'à la fin nous ne serions que de misérables amis, que tu aies l'homme avec qui tu étais hier soir dans tes bras, qu'il puisse descendre sur ses genoux et te demander ta main, et que simplement parce que le destin en a décidé ainsi que nous serons obligés de continuer nos vies à part ? .. Je refuses d'y croire, je refuses simplement d'y croire.

Adossé contre le mur à côté de sa chambre, je fermais les yeux pour prolonger la douce pensée qui était à propos d'elle. Mais je finis par me réveiller de ce rêve éveillée quand j'entendis la porte claquer, je jetais un coup d'oeil par dessus mon épaule et la voilà les cheveux en bataille, le regard perdu dans son propre sang qui coulait de sa jambe après l'avoir frappé contre un meuble que je trouvais toujours au mauvais endroit, elle leva la tête apparemment abasourdie de voir que je suis là, pourtant je le suis et je le serais toujours encore, elle avait les lèvres sans rouge à lèvre ce qui était rare, alors j'allais comprendre que cette homme aurait pu l'embrasser jusqu'au point de la démaquiller, et rien que cette pensée m'enflamma, m'irrita, m'agaça, m'attisa, me brûla, rien que cette pensée me mit les veines en feu, j'avais envie de tout abandonner, de lui crier au visage, de lui avouer que je suis amoureux d'elle, d'aller chercher ce mec n'importe où il est, de lui crever les yeux ou de l'enterre vif. Mais malheureusement rien de ces choix ne m'était optionnel, alors je me tus et essaya de ne rien lui montrer, mais un de mes gestes m'échappa et je me retrouva énervé face à une pauvre plaie que je banda très bien avant de me lever de nouveau.

Elle se jeta contre le canapé à côté, et un hoquet accompagna ses mouvements, pourquoi ne suis-je donc pas surpris ? Pourquoi cela me semble-t-il très normal venant d'elle ? Je la regardais respirer, sa poitrine se gonfler puis s'étendre de nouveau, je regardais chaque battement de cil, chaque mouvement de ses lèvres, et rien pensais-je n'est tout autant magnifique. Je ne manqua pas de remarquer ses yeux se fermer par eux-mêmes, alors je passa un bras sous ses genoux alors que l'autre glissa derrière son dos, pour enfin la soulever alors qu'elle déposa sa tête contre mon épaule, quelques pas ailleurs, je la déposa aussi doucement que jamais sur son lit où tout à côté, je restais debout, je venais à la couvrir alors qu'elle refermait ses yeux, mais je vins par hasard à remarquer sa robe, mais ce que je ressentis aussitôt était surtout de la peine qu'autre chose, de la peine que, parmi tous les hommes de cette terre, ce n'est peut-être pas moi qu'elle ira choisir. Je plia les genoux à côté de son lit, et passa une main sur son font, qui glissa ensuite sur ses cheveux lisses, je profitais de son sommeil car elle semblait déjà avoir fermé les yeux, pour parler comme jamais je ne pouvais le faire. Je sais que derrière ton masque que tu essayes de garder 24h de suite, se cache une si magnifique demoiselle, laisse-moi te voir Giulia, retire ton masque ... Mumurais-je doucement à son oreille, le regard triste, espérant à la fois qu'elle entende ce que je viens de dire et qu'elle ne le fais pas en même temps. Alors perdant tout espoir, je lâcha simplement sa main que je tenais depuis tout à l'heure avant de me lever pour enfin tourner le dos.
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Giulia-Vitally Armanelli

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MessageSujet: Re: « But you've got the love I need to see me through » ♛ Salvadòr & Giulia   « But you've got the love I need to see me through » ♛ Salvadòr & Giulia EmptyLun 26 Déc - 18:13

Je perds pied dans cette vie qui me pèse un peu plus chaque jour. J'ai renié tout en amour en moi tout en me perdant moi même. Un retour en arrière serait si simple mais je ne le peux même sous tes prunelles azur. Je ne mérite pas toute cette attention que tu me porte alors ton inquiétude me fait souffrir avant que mes yeux ne viennent à se fermer pour ne plus s'ouvrir. Je me mérite pas toute cette attention que tu me porte, je ne mérite pas que tu sois à mes côtés. Je te détruis chaque un jour un peu plus alors que je deviens sourde sous les battements de mon cœur qui agite ma poitrine avec douleur. Dans le creux de tes bras je revis même si mon esprit se perd dans les méandres de l'alcool. Ne m'oublie pas, je t'en conjure même si tu me déteste de toute ton âme. Encore une fois mon égoïsme me donne la nausée alors qu'il serait tellement si pour nous deux si j'avais la force de te laisser partir. J'ai tant de fois voulu franchir la porte de notre appartement pour ne jamais y revenir, tant de fois j'ai cru avoir cette force pour revenir dans un piteux état le lendemain. Hier soir aussi j'ai cru être assez forte pour ne plus te revenir mais voilà qu'à présent tu me berce telle une enfant dans tes bras. J'aimerais rester des heures dans tes bras même si j'ai du mal à assimiler tout ce qui m'entoure. Je quitte alors tes bras pour me retrouver dans des draps qui m'enivrent de mon odeur. Je donnerais pour qu'ils soient imprégné de ton odeur tout comme ta peau de la mienne. Combien de fois ai-je rêver de mes lèvres contre ta peau avide de gouter à ton âme. Je donnerais pour me lèvres viennent à effleurer les tiennes dans un baiser remplis de promesses inavouées comme celle de ne jamais te quitter. Mais nous savons tous les deux qu'une telle chose n'arrivera jamais. Je n'ai pas la force de fuir et encore moins celle de te détruire en te faisant mien. J'ai tout gâché dans mon existence à croire que ma mère m'a maudite en suivant les conseils d'une vulgaire lettre. Si seulement cette lettre n'était jamais arrivé chez nous, serais-je une autre à présent. J'en suis certaine … Une autre que tu aimerais plus que de raison et qui te sera dévouée corps et âme. Mais surtout une autre qui n'aura pas peur de te murmurer combien elle t'aime alors que l'amour la consumera de tout son être. J'aimerais tant ressembler à Birdie pour avoir sa naïveté et son innocence qui me soulève le cœur en sa présence. J'ai le devoir de la protéger du danger que représente le monde, je sais très bien que tu trouve mon comportement excessif mais je ne peux m'arrêter quand je la voie me fixer avec son regard si innocent. Elle m'aime pire je vois une autre que j'aime dans son regard. Elle fait renaitre en moi tous mes bons côtés tous ces côtés que je met de côté en ta présence pour me préserver de toi mais surtout de moi.

Ta main effleure ma peau alors que peu à peu tes pas ne deviennent qu'un souvenir. J'étouffe alors que je comprend que ta présence m'est tout simplement vitale pour ne pas dire plus. « Reste, je t'en supplie. » ma main se tend vers toi même si je n'en ai pas la certitude vu l'obscurité qui m'entoure derrière mes paupières closes. Je t'en supplie reste près de moi une fois de plus pour endormir le monstre que je suis. Je n'ai pas le droit de t'imposer ça, d'arrêter ton existence pour mes beaux yeux mais je le fais une fois de plus sans aucune remord. Lever ma main me donne un effort monstre alors que mes yeux se plissent. Allongée, je retrouve peu à peu le fil de mes pensées malgré ma bouche pâteuse en souvenir de cette soirée passée loin de toi. Une erreur, encore une ….
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MessageSujet: Re: « But you've got the love I need to see me through » ♛ Salvadòr & Giulia   « But you've got the love I need to see me through » ♛ Salvadòr & Giulia Empty

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