Sujet: believe me (sophia, matheo) Mar 27 Déc - 4:21
☆ never imagined the end like this
Encore une fois, je me retrouvais face au mur de Juliette, on aurait dit que s'en était devenue une habitude, bonne ou mauvaise je n'aurais pas pu le dire. Ce n'était pas vraiment facile à dire, en fait, ça avait toujours été assez compliqué. Pas très clair, n'y même probablement réel, même si pour moi ça l'avait été. On dit que tomber amoureux ce n'est pas seulement lorsque c'est réciproque mais plutôt la première fois qu'on le ressent, que ce le soit ou pas. Ça été exactement ça avec Mathéo. Quelque chose d’insaisissable, et toujours difficile à suivre. Ça n'a jamais été quelque chose d'officiel, nous étions plutôt du genre à se chercher et surtout se taper sur les nerfs, on ne se ressemblait en rien et pourtant ça ne m'a pas empêcher d'en tomber amoureuse, comme une vrai débutante. Je n'avais jamais été ce genre de fille à s'attacher trop facilement et même loin de là, je n'ai jamais vraiment fait confiance à personne. Bien entendu quand on était ensemble, jamais je ne montrais mes sentiments pour lui, c'était bien plus facile de faire tout comme si je le détestais, après tout on ne se ressemblait en rien du tout alors que mes sentiments soient réciproques aurait été très surprenant. Nous menions des vies bien différente et je ne crois pas que ça aurait changé, du moins pas à cet époque. Pourtant, j'y avait porté une importance capitale, probablement trop grande d'ailleurs, le semblant d'histoire que nous aurions pu avoir c'est très vite terminé.
Je me rappelle encore de comment j'avais appris la nouvelle, des études de droit à Washington. Ça ne m'avait pas vraiment surpris, il serait probablement un des meilleurs avocats qu'il puisse y avoir. Non, ce qui m'avait le plus profondément blessé c'est de voir qu'il était parti sans même m'en avertir, tout comme si je ne comptais pas du tout, malgré tous les moments que nous avions passé ensemble. Mais je pense que je m'en voulais encore plus à moi-même de ne pas avoir eu assez de courage pour lui dévoiler mes sentiments, et que peut-être il serait resté. C'était une idée tellement fausse pourtant, mais j'aurais tout simplement voulu savoir que je comptais pour lui, pas nécessairement autant qu'il comptait pour moi, mais assez pour qu'il veuille me prévenir de son départ. Enfin, je me retrouvais là, devant le mur de Juliette, regardant autour de moi, et fixant le mur rempli de lettres. La mienne, je l'avais écrite il y a quelques années, quand il était parti je pense, et cette lettre contenait tout ce que j'avais toujours voulu lui dire, comment je m'en voulais et comment toutes ces années j'avais fait moi aussi comme si il ne comptait pas.
Je ne savais pas ce qu'il était devenu, après six ans je pense que ça aurait été difficile de le savoir, peut-être était-il retourné chez lui, après tout ça aurait pu être comprenable, je savais comme il voulait un jour y retourner. À-vrai-dire j'essayais de ne pas trop me faire d'attentes puisque tant de fois ça avait fini par me faire bien du mal. Un jour peut-être je finirais par l'oublier, probablement, mais j'aurais aimé qu'il soit là aujourd'hui, j'aurais aimé le voir et tout simplement savoir que je n'étais pas toute seule.
MATHEO ✖'cause your love is my life
Mathéo J. Wittstock
✉ Lettres envoyés : 210
✉ A Vérone depuis le : 17/12/2011
✉ Activité : Avocat
Sujet: Re: believe me (sophia, matheo) Sam 31 Déc - 16:10
« You and I ?It was a lost cause ! »
Cela faisait maintenant une semaine que j'étais là. Ça me faisait tout drôle de revenir à Vérone même s'il est certain que cette ville m'avait beaucoup manqué, ainsi que ma famille, mes amis. Ça pourrait vous paraître étrange aussi mais Sophia m'avait manqué et elle me manquait toujours. C'est idiot, nous avons passé tout notre temps à nous chamailler lorsque nous étions au lycée, pas un seul jour n'était marqué par une de nos disputes. Cela partait souvent sur quelque chose de complètement stupide mais ça paraissait nous tenir tellement à coeur. Tout nous divisait, rien ne semblait fait pour que nous soyons ensemble et pourtant nous ne pouvions nous empêcher de revenir l'un vers l'autre. Comme deux aimants. C'est comme ça que je suis tombé amoureux d'elle, en me rendant compte que je ne pouvais pas m'en passer ne serait-ce qu'une journée. Et pourtant durant six ans j'avais bien dû m'y faire.
Je savais très bien que j'aurais pu dire à Sophia que je partais à Washington et peut-être garder contact avec elle, même s'il n'y avait pas grand chose à garder vous me direz. En fait je m'étais dit que j'allais passer pour un pur crétin et que de tout de façon elle se fichait complètement moi alors ça ne changerait rien que je sois parti ou non et que je lui ai dit ou non. Aucune différence. Sauf pour moi. Mais j'avais préféré me taire. Bref, j'avais besoin de sortir un peu aujourd'hui, je décidai donc d'aller au mur des lettres pour les secrétaires de Juliette. Non pas pour y mettre ma propre lettre, c'était déjà fait. Mais pour y réfléchir un peu, c'est un magnifique endroit et très propice à la relaxation.
En arrivant, je m'assis sur un banc, en face du mur. J'aimais bien cet endroit, je le scrutais des yeux. Après deux ou trois regards, je baissais la tête quand quelque chose m'interpella. Je venais de voir quelqu'un qui ne me semblait pas inconnu. Ça aurait très bien pu être quelqu'un que j'avais connu de vu au lycée ou ailleurs. Mais non ce visage m'intriguait bien plus que ça. Je me levais et fis mine de regarder le mur plus attentivement. Je n'en revenais pas. Sophia. Alors que je cherchais une solution à mon problème envers elle, elle était là. Aussi belle qu'avant et même plus encore. « Sophia ! Wouahou, tu es.. superbe ! Comment est-ce que tu vas ? ». Je n'avais pas pu m'en empêcher, il fallait que je lui parle.