« I was so worried about you ! »

Le retour aux sources. Enfin pas vraiment puisque ma source à moi si je puis dire est Johannesburg mais je considérais Vérone comme mon deuxième chez moi, ma deuxième maison même si en soit c'était ma première désormais. J'avais adoré faire mes études à Washington et cette autre culture mais il faut avouer que cette ville authentique m'avait manqué. Vérone, la belle Vérone. C'était complètement différent de Washington mais ça faisait beaucoup de bien. J'étais arrivé depuis à peu près une semaine, j'avais eu le temps de me trouver un cabinet pour me mettre à mon compte en tant qu'avocat et je m'étais trouvé un appartement. J'avais aussi mis une lettre sur le mur de Vérone, pour les secrétaires de Juliette. Vous trouvez ça débile ? Moi non. Et puis c'était la période de noël et tout était possible non ?

Je devais également aller voir Ana-Liza, il fallait absolument que je vois si elle allait bien, je n'avais plus de ses nouvelles depuis presque deux mois, c'était plutôt étrange. En temps normal nous nous parlions au téléphone toutes les semaines, je recevais des textos presque tous les jours et pendant plus d'un mois, rien, pas une nouvelle. J'avais pourtant tenté de l'appeler, en vain. Elle ne répondait pas non plus aux messages. Elle ne m'avait jamais fait ça et ce n'était pas dans sa nature d'ailleurs. De tout de façon j'avais eu l'intention d'aller la voir, je ne pouvais pas me passer d'elle, elle était essentielle à ma vie. Mais là, ça devenait urgent.

J'avais recherché l'endroit où elle habitait et nous vivions à une rue d'écart, c'était parfait. Il était quinze heures, j'espérais qu'elle soit chez elle, je voulais vraiment la voir et savoir ce qui n'allait pas. Arrivé devant sa porte, je frappai.

Encore une fois, la jeune femme était rentré chez elle après être allé faire du shoping avec des amies. Pour une fois, elle était sortit un peu mais après, au lit d’aller chez un pote, comme elle le faisait avant, elle était allé chez elle directement. Ses potes allaient faire la fête en boite le soir même, mais elle, elle en avait pas vraiment envie. Depuis son agression, la jeune femme ne supportait plus à aller en boite, ou alors, il fallait qu’elle soit beaucoup entouré. Certains de ses amis ne savent même pas pourquoi, refusant d’en parler à n’importe qui. Seules les personnes qui font partit de ses amis les plus proche sont au courant. Même sa grand-mère ne le sait pas, ne voulant pas l’effrayé et qu’elle ne soit pas mal pour elle. Bien sur, tout le monde s’est rendu compte que quelque chose clochait chez elle, mais elle ne leur a pas dit la véritable raison.

Bref, peu importe, la jeune femme était chez elle, devant sa télé, regardant un dvd qu’elle a du regarder des centaines de fois, l’aimant particulièrement, elle était en plein plongé dans son film lorsqu’elle entendit quelqu’un frapper à sa porte. Le mettant sur pause, la jeune femme se leva et se dépêcha d’aller ouvrir. Elle fut très surprise en voyant son meilleur ami qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps, étant partit pour ses études à Washington, bien qu’elle était resté en contact avec lui en tout début. Au du moins, jusqu’à son agression. Bref, elle était heureuse de le voir << Qu’est ce que tu fais là Mat' ? >> Dit-elle avec un grand sourire dessinait sur les lèvres. Elle était heureuse de le voir, cela se voyait, mais d’ordinaire, elle lui aurait déjà sauté dans les bras. << Vas’y entre ! >> Dit-elle avec un petit sourire. Autant avouer que le voir, là devant son appartement lui faisait vraiment plaisir. Mais elle craignait une chose, qu’il lui demande la raison pour laquelle elle avait cessé tout sms et surtout les appels qui avait passé et qu’elle avait bien sur vu.

« I was so worried about you ! »

La dernière fois que j'avais vu Ana-Liza était la veille de mon départ pour Washington, je lui avais fait juré qu'on se parlerait toujours, qu'elle prendrait soin d'elle et surtout qu'elle n'oublierait pas son meilleur ami. Elle avait respecté tout ça, du moins en partie et jusqu'à il y a deux mois où je n'arrivais plus à la joindre, plus aucune nouvelle. Imaginez mon inquiétude, moi qui suis de nature très inquiet à propos des personnes que j'aime ou d'une chose qui me tiens à coeur. Et pourtant, j'avais essayé tous les moyens, les e-mails, les textos, les appels, les messages sur le répondeur, les messages sur facebook même, rien, pas de réponses. Il y avait sûrement une raison à son indifférence et c'était celle ci que je venais chercher aujourd'hui, en arrivant chez elle à l'improviste.

Quand elle ouvrit la porte je découvris une magnifique jeune femme, plus belle encore que lorsque je l'avais laissée il y a des années, elle semblait très surprise de me voir là et ça ne m'étonnait pas, mais il y avait un aspect de sa surprise qui n'était pas habituel. D'ordinaire, elle aurait réagit en grande hystérique, m'aurait sauté dans les bras et déblatéré des phrases sans réel sens mais qui voudraient toutes dire qu'elle était super heureuse de me revoir. Elle l'était pourtant, du moins elle le paraissait mais pas de la manière que j'espérais, c'était désormais sûr, quelque chose clochait. « Tu me manquais trop alors je suis rentré ! Non, en fait, tout Vérone me manquait et comme je suis enfin diplômé ! ». Je souris et entrai, comme elle m'y avait invité.

« Bon alors ! Racontes-moi ! Comment tu vas ? Tu as fait quoi ces deux derniers mois ? ». J'y allai tout normalement, pas brutalement ni de manière agressive, avec Ana-Liza il fallait toujours la jouer en douceur. Je m'assis sur le sofa, tout naturellement et observai son appartement, qui était vraiment très sympa, soft mais joli. « Ton appart' est super sympa ma blondie ! ». C'était le surnom un peu bête qu'il lui avait toujours donné.

Avec Mathéo, ça a été un vrai coup de foudre amical. Ana-Liza est tout de suite devenue très amie avec le jeune homme et tout de suite, aucune ambiguïté c’était mise en place entre eux deux. C’était son meilleur ami, comme un frère pour elle qui a toujours été là pour elle et inversement. Pourtant, cela fait tout de même quelques années qu’ils ne se sont pas vu plus de quelques jours. Mais c’est pas pour cette raison qu’ils ont arrêté de se voir, bien au contraire. En effet, ils n’ont pas cessé de se parler par Internet, portable etc. Tous les moyens étaient bons pour eux pour qu’ils continue à rester en contact. En même temps elle aimait bien trop son meilleur ami chéri pour rompre tout contact avec lui. Ce n’était pas comme si il était partit comme un lâche sans prévenir personne, avant qu’il ne parte ils le savaient depuis de longs mois. Il faut dire qu’il est partit pour ses études, alors c’est bien sur compréhensible, c’est pas parce qu’elle n’est pas partit bien loin pour ses études de psychologie qu’il fallait qu’il en fasse autant. Ils avaient donc réussi à garder contact durant tout ce temps, s’appelant même plusieurs fois par semaine, c’est à dire comment ils s’adorent car même avec des amis qui vivent pas loin, des fois elle a moins de conversation avec eux. Seulement, suite à son agression, la belle Ana-Liza a rompu tout contact. D’ailleurs, elle l’a fait aussi avec d’autres amis de la ville de Vérone, continuant de voir seulement que quelques amis dont elle est vraiment très proche. La jolie blonde n’a pas vraiment conscience des toute les personnes qu’elle a perdu de vue à cause de cela, ayant fait cela assez naturellement, c’est pourquoi dans sa tête, Mathéo devait ne pas savoir qui c’était passé quelques chose dans sa vie, enfin c’était seulement dans sa tête. Ana-Liza était donc à présent en face de son meilleur ami, dans son appartement. Elle ne l’avait pas accueillit comme il se devait, comme elle l’aurait très bien fait sans qu’on lui demande il y a quelque temps, pourtant, elle était vraiment très heureuse de le voir. Elle avait même eu un sourire lorsque le jeune homme lui avait dit qu’elle lui avait manqué, tout comme toute la ville. Lorsqu’ils furent arrivé dans son salon, Mathéo lui demanda comment elle allait et ce qu’elle a fait durant ces deux derniers mois, enfin depuis ce qu’il s’est passé et qu’elle a arrêté de lui parer quoi ! D’un coup, la jeune femme se sentit coupable, c’était sa faute, le jeune homme ne lui rien fait à elle. Alors qu’elle allait lui répondre, en tout franchise, le brun lui dit que son appartement était bien. La jeune femme le regarda donc avant de dire << Merci ! Bah écoutes, là ça va, je suis contente de te voir ! J’ai pas fait grand chose ses deux derniers moi à vrai dire… >> Il faut dire que déprimer et rester enfermé dans son appartement, c’est pas grand chose. La jeune femme continua alors en posant à son meilleur ami << Alors, c’était comment la bas ? Enfin à part ce que tu m’as dit quoi ! Et ton retour ? >> Oui, lorsque la jeune femme ne veut pas répondre à certaine question, elle en pause d’autre à la place.